Il était une fois un vegan nommé Théo, un fervent défenseur des droits des animaux mais il à décidé de monter le level après une révélation du jour au lendemain.

Théo avait déjà banni le fromage, les œufs et même les chaussons en cuir de sa vie. Mais il lui restait un dernier combat à mener : sauver les plantes carnivores.

Un jour, Théo se promenait dans une pépinière exotique. Il s’arrêta devant une magnifique Dionée attrape-mouche. Ses mâchoires étaient prêtes à se refermer sur une malheureuse mouche. Théo eut un éclair de génie : “Et si je sauvais cette plante de son destin cruel ?”

Il acheta la Dionée et la ramena chez lui. Il la baptisa “Végétarienne”. Théo passa ses journées à lui préparer des repas spéciaux. Des tofu-burgers soigneusement découpés en petits morceaux, qu’il glissait entre les feuilles gluantes. “C’est pour ton bien, Végétarienne !”, lui murmurait-il.

Mais Végétarienne n’était pas convaincue. Elle se languissait de ses proies habituelles. “Théo, je suis une carnivore, bon sang ! Laisse-moi chasser !” lui criait-elle en secret. Mais Théo était sourd à ses supplications.

Il continua son sauvetage végétal. Il acheta une Nepenthes lowii et une Sarracénie affamée. Il leur donna des noms : “Tofu” et “Salade”. Théo était convaincu qu’il les avait libérées de leur destin tragique.

Les voisins commençaient à s’inquiéter. “Théo, pourquoi as-tu autant de plantes bizarres ?” lui demanda Madame Dupont, la vieille dame du quartier. “Je sauve les animaux, Madame Dupont ! Même les végétaux !” répondit-il avec conviction.

Un jour, Théo surprit Végétarienne en train de manger un papillon. Il entra dans une colère folle. “Comment oses-tu, Végétarienne ?!” Il lui arracha le papillon des mâchoires et le remplaça par un morceau de tofu. Végétarienne leva les yeux au ciel. “Tofu encore ? Sérieusement ?”

Mais la rébellion grondait chez les plantes. Tofu et Salade se mirent à organiser des réunions clandestines. “Nous devons retrouver notre vraie nature !”, proclama Tofu. “Oui !”, renchérit Salade. “Vive les insectes !”

Théo était dépassé. Les plantes carnivores avaient formé un syndicat. Elles exigeaient le droit de chasser librement. Théo tenta de les raisonner : “Mais vous êtes des plantes ! Vous n’avez pas de droits !” Les plantes le regardèrent d’un air condescendant. “Et toi, Théo, tu n’as pas de tofu-burger.”

Et c’est ainsi que Théo comprit que sauver les animaux, c’était aussi respecter leur nature profonde. Il laissa les plantes carnivores reprendre leurs festins d’insectes. Quant à Végétarienne, elle se régala d’une mouche bien juteuse. “Enfin !”, soupira-t-elle.

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